Mythes et réalités

Mythe

Il y a une faible activité du sol dans une pelouse traditionnelle.

Réalité

La pelouse, même lorsqu’elle est composée à 100 % de graminées, participe à la biodiversité, car elle peut abriter plusieurs espèces de plantes, d’insectes, de micro-organismes et de petits animaux qu’on ne retrouvera pas nécessairement dans nos plates-bandes, nos potagers ou nos forêts urbaines. La pelouse n’est donc pas un milieu stérile et sans vie loin de là! Au contraire, elle abrite des organismes vivants qui jouent des rôles importants dans la structure du sol, la décomposition de la matière organique et le contrôle des organismes nuisibles. La pelouse diversifiée joue aussi un rôle important pour la biodiversité en introduisant d’autres espèces végétales à même sa surface. Ces espèces peuvent également fournir une source de nourriture aux pollinisateurs. Par exemple, le trèfle permet ainsi d’attirer et de nourrir davantage les pollinisateurs en plus d’être une source de fertilisation azotée, ce qui contribue à l’amélioration de la fertilité du sol et bénéficie ainsi aux autres espèces plantées.

Mythe

Mon gazon est jaune, je dois l’arroser.

Réalité

Contrairement aux croyances populaires, le jaunissement du gazon ne signifie pas qu’il meurt. C’est simplement un signe que les végétaux entrent en période de dormance, un mécanisme de protection qui permet à la plante de survivre pendant la période où les conditions ne sont pas propices à sa croissance. La pelouse peut survivre jusqu’à 6 semaines en dormance et reprendra sa croissance naturellement lorsque les conditions climatiques redeviendront adéquates.

Mythe

La pelouse doit être arrosée fréquemment.

Réalité

Sous nos conditions climatiques, une pelouse durable bien établie n’aura jamais besoin d’être irriguée. Selon les années et les régions de la province, entre 65 à 100 % des besoins en eau d’une pelouse durable sont comblés par les précipitations naturelles et, lors de grandes canicules, la pelouse entre tout simplement en dormance pour redevenir verte lorsque les précipitations seront de nouveau suffisantes. Oui, les espèces présentes dans la pelouse produite chez nous sont bien adaptées à notre climat tempéré !

Mythe

Laisser les résidus de tonte sur place augmente la présence de feutre (chaume).

Réalité

Des recherches ont démontré que la pratique de l’herbicyclage n’augmente pas l’accumulation de feutre. En effet, les résidus de tonte sont rapidement décomposés par les bactéries et champignons présents dans le feuillage et le feutre.

Mythe

Les résidus de tonte laissés sur place nuisent à l’apparence visuelle de la pelouse.

Réalité

Lorsque la tonte est effectuée selon la règle du tiers de la feuille (en effet, la tonte ne devrait pas retirer plus du tiers de la feuille à chaque tonte) et lorsque le feuillage est sec, les résidus de tonte ne devraient pas être visibles sur la pelouse. Pour ce faire, il est important d’adapter la tonte selon la croissance de la pelouse durant la saison. De façon générale, on doit tondre plus fréquemment en début de saison et à la veille de l’automne alors que la croissance de la pelouse est active. De plus, il faut éviter de tondre lorsque le feuillage de la pelouse est humide suite à une pluie ou de la rosée.

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